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Histoire de la France en bande dessinée. La chevalerie, Philippe le Bel.

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Histoire de la France en bande dessinée. La chevalerie, Philippe le Bel.

L'idéal chevaleresque -Mieux vaut être mort que couard appelé- : galvanisé par une maxime bien frappée, le chevalier s'élance au combat. Car il garde les règles du corps dont il fait partie, la chevalerie, et les respecte : courage, loyauté, fidélité à l'Eglise et à son suzerain, respect de la femme, défense de la veuve et de l'orphelin. Ainsi, la société féodale fut-elle modelé, du XIIe au XIVe siècle, par l'esprit de la chevalerie, qui fut un idéal plus qu'une institution ou un code de vie. Le jour de son adoubement, le jeune noble jugé digne d'entrer au sein de l'Ordre reçoit l'épée à deux tranchants : avec l'un, lui est-il recommandé, il frappera le riche qui opprime le pauvre ; avec l'autre, il punira le fort qui persécute le faible. Son parrain lui chausse les éperons : -désormais le chevalier doit être aussi docile à l'éperon de la volonté divine que son cheval sera docile aux coups de ces éperons matériels- Et, dégradation suprême, on coupera -près du talon- les éperons de qui trahira son serment. Ainsi, fera-t-on encore au temps de saint Louis, pour rejeter loin du groupe l'homme devenu indigne de monter à cheval, indigne de l'état de chevalier. Maint trouvère chanta les vertus chevaleresques, celles de Renaud de Tor, par exemple, resté, jusqu'à la mort, fidèle à son idéal : -Renaud de Tor, le baron, est descendu de son cheval, frappé au corps par quatre dards tranchants. Quand il se vit mort, quelle douleur, quelle colère ! Il tire une dernière fois son épée, passe le bras dans son écu et tous ceux qu'il atteint périssent. Mais le sang de ses plaies coule trop abondamment... Alors, il s'adresse au Seigneur et à ses vertus : Glorieux Père, qui fut et seras toujours, prends pitié de mon âme, car le corps est perdu- La France eut, au XIIIe siècle, son -roi-chevalier-, saint Louis. Courtoisie, prestance, courage, sagesse, crainte de Dieu, toutes vertus chevaleresques, se trouvent incarnées chez ce souverain qu'anime un idéal de justice et de paix. Comme Philippe Auguste et Philippe le Hardi, Louis IX tient le preux Roland en considérable estime : le paladin n'était-il pas depuis trois siècles l'exemple de tout chevalier ?  Mais, quinze ans après la mort de saint Louis, Philippe le Bel paraît bien étranger à l'univers de la chevalerie. Politique habile, esprit réaliste et retors, il se veut souverain au-dessus de tout. Pour cela, tous les moyens sont bons. Le Bel frappe d'impôt le clergé, n'hésite pas à s'emparer de la personne du Pape, falsifie la monnaie, s'attaque à l'Ordre, immensément riche, des Templiers dont il fait arrêter le grand maître et les dignitaires, bientôt envoyés au bûcher... En évoquant le personnage de Philippe, le Roi de fer, on songe à ce Raoul de Cambrai, héros terrible d'une de nos plus anciennes chansons de gestes, criant à ses hommes d'armes :  -Vous planterez ma tente au milieu de l'église. Vous ferez mon lit devant l'autel. Vous lâcherez mes faucons sur le crucifix d'or...


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