СДЕЛАЙТЕ СВОИ УРОКИ ЕЩЁ ЭФФЕКТИВНЕЕ, А ЖИЗНЬ СВОБОДНЕЕ

Благодаря готовым учебным материалам для работы в классе и дистанционно

Скидки до 50 % на комплекты
только до

Готовые ключевые этапы урока всегда будут у вас под рукой

Организационный момент

Проверка знаний

Объяснение материала

Закрепление изученного

Итоги урока

Les trois fileuses Un conte merveilleux des frères Grimm

Категория: Литература

Нажмите, чтобы узнать подробности

Смирение, которого добиваются от девушки три старухи, может замаскировать самонадеянность, которую она проявляет в начале сказки. В психологических терминах это означает, что смирение не позволит главной героине стать заносчивой. Чтобы достичь состояния целостности, т. е. королевской свадьбы, ей следует добровольно отказаться от силы, которой наделили ее эти три необычные женщины. Вместе с тем признание высокой ценности прядения переносится на будущее, а значит, происходит осознание неблагородности этого вида деятельности. В результате девушка освобождается от обязанности заниматься прядением. Бессознательное фантазирование на время может оказаться необходимым, но оно не должно превращаться в привычку. Есть женщины, которые заняты только им.

Просмотр содержимого документа
«Les trois fileuses Un conte merveilleux des frères Grimm»

Les trois fileuses

Un conte merveilleux des frères Grimm

Il était une jeune fille paresseuse

qui ne voulait pas filer.

Sa mère avait beau se mettre en colère, elle n'en pouvait rien tirer.

Un jour elle en perdit tellement patience

qu'elle alla jusqu'à lui donner des coups,

et la fille se mit à pleurer tout haut.

Justement la reine passait par là; en entendant les pleurs, elle fit arrêter sa voiture, et, entrant dans la maison,

elle demanda à la mère pourquoi elle frappait sa fille si durement que les cris de l'enfant s'entendaient jusque dans la rue.

La femme eut honte de révéler la paresse de sa fille, et elle dit: « Je ne peux pas lui ôter son fuseau; elle veut toujours et sans cesse filer, et dans ma pauvreté je ne peux pas suffire à lui fournir du lin. »

La reine répondit: « Rien ne me plaît plus que la quenouille; le bruit du rouet me charme; donnez-moi votre fille dans mon palais; j'ai du lin en quantité; elle y filera tant qu'elle voudra. » La mère y consentit de tout son cœur, et la reine emmena la jeune fille.

Quand on fut arrivé au palais, elle la conduisit dans trois chambres qui étaient remplies du plus beau lin depuis le haut jusqu'en bas.

« File-moi tout ce lin, lui dit-elle, et quand tout sera fini, je te ferai épouser mon fils aîné. Ne t'inquiète pas de ta pauvreté, ton zèle pour le travail te sera une dot suffisante. »

La jeune fille ne dit rien, mais intérieurement elle était consternée; car eût-elle travaillé pendant trois cents ans sans s'arrêter, depuis le matin jusqu'au soir, elle ne serait pas venue à bout de ces énormes tas d'étoupe.

Quant elle fut seule, elle se mit à pleurer, et resta ainsi trois jours sans faire œuvre de ses doigts.



Le troisième jour, la reine vint la visiter; elle fut fort étonnée en voyant qu'il n'y avait rien de fait; mais la jeune fille s'excusa en alléguant son chagrin d'avoir quitté sa mère. La reine voulut bien se contenter de cette raison; mais elle dit en s'en allant: « Allons, il faut commencer demain à travailler. »

Quand la jeune fille se retrouva seule, ne sachant plus que faire, dans son trouble, elle se mit à la fenêtre,

et elle vit venir à elle trois femmes,

dont la première avait un grand pied plat; la seconde une lèvre inférieure si grande et si tombante qu'elle couvrait et dépassait le menton; et la troisième, un pouce large et aplati. Elles se plantèrent devant la fenêtre,

les yeux tournés vers la chambre, et demandèrent à la jeune fille ce qu'elle voulait.

Elle leur conta ses chagrins; les trois femmes lui offrirent de l'aider.

« Si tu nous promets, lui dirent-elles, de nous inviter à ta noce, de nous nommer tes cousines sans rougir de nous, et de nous faire asseoir à ta table, nous allons te filer ton lin, et ce sera bientôt fini.

- De tout mon cœur, répondit-elle; entrez, et commencez tout de suite. »

Elle introduisit ces trois singulières femmes et débarrassa une place dans la première chambre pour les installer; elles se mirent à l'ouvrage.

La première filait l'étoupe et faisait tourner le rouet;

la seconde mouillait le fil; la troisième le tordait et l'appuyait sur la table avec son pouce,

et, à chaque coup de pouce qu'elle donnait, il y avait par terre un écheveau de fil le plus fin. Chaque fois que la reine entrait, la jeune fille cachait ses fileuses et lui montrait ce qu'il y avait de travail de fait, et la reine n'en revenait pas d'admiration.

Quand la première chambre fut vidée, elles passèrent à la seconde, puis à la troisième, qui fut bientôt terminée aussi.

Alors les trois femmes s'en allèrent en disant à la jeune fille: « N'oublie pas ta promesse; tu t'en trouveras bien. »

Lorsque la jeune fille eut montré à la reine les chambres vides et le lin filé, on fixa le jour des noces.

Le prince était ravi d'avoir une femme si habile et si active, et il l'aimait avec ardeur.

« J'ai trois cousines, dit-elle, qui m'ont fait beaucoup de bien, et que je ne voudrais pas négliger dans mon bonheur;

permettez-moi de les inviter à ma noce et de les faire asseoir à notre table. » La reine et le prince n'y virent aucun empêchement.

Le jour de la fête, les trois femmes arrivèrent en équipage magnifique,

et la mariée leur dit: « Chères cousines, soyez les bienvenues.

- Ah! lui dit le prince, tu as là des parentes bien laides. »

Puis s'adressant à celle qui avait le pied plat, il lui dit: « D'où vous vient ce large pied?

- D'avoir fait tourner le rouet, répondit-elle, d'avoir fait tourner le rouet. »

A la seconde: « D'où vous vient cette lèvre pendante?

- D'avoir mouillé le fil, d'avoir mouillé le fil.»

Et à la troisième: « D'où vous vient ce large pouce?

- D'avoir tordu le fil, d'avoir tordu le fil. »

Le prince, effrayé de cette perspective,

déclara que jamais dorénavant sa belle épouse ne toucherait à un rouet,

et ainsi elle fut délivrée de cette odieuse occupation.



* * * * *

TEST

1.

Qu'est-ce que la paresseuse n'aimait pas faire ?

Rotation

Tricoter

Broder

2.

Que faisait la mère lorsqu’elle était très en colère contre sa fille ?

Je l'ai chassée de la maison

J'ai arrêté de lui parler

Frappez-lui les mains

3.

Qu'a dit la mère lorsque la reine lui a demandé pourquoi sa fille pleurait autant ?

Qu'elle ne veut pas quitter la maison

Qu'elle ne veut pas travailler

Qu’est-ce qui ne peut pas l’arracher du fil ?

4.

Qu'a fait la reine lorsqu'elle a découvert que la fille aimait soi-disant tourner ?

J'ai emmené la fille dans son palais

Elle a puni sa mère pour ne pas apprécier sa fille qui travaillait dur.

J'ai évolué, j'ai perdu tout intérêt

5.

Qu'est-ce que la reine a promis à la jeune fille si elle filait à nouveau tout le lin ?

Donne-lui des perles

Offre-lui une nouvelle robe

Épouse ton fils aîné

6.

À quoi ressemblaient les trois fileuses ?

Très beau

Laid

Rien de remarquable

7.

Qu'est-ce que les fileuses ont demandé à la fille pour leur aide ?

Pour qu'elle les invite à son mariage

Pour qu'elle puisse leur chanter pendant qu'ils tournent

Pour qu'elle puisse dire à la reine qu'ils sont les meilleurs fileurs du royaume

8.

La fille a-t-elle tenu sa promesse ?

Oui

Non

9.

Pourquoi les fileuses étaient-elles si laides ?

De beaucoup dormir

D'être ensorcelé

De tourner beaucoup

10.

Comment une fille a-t-elle réussi à se débarrasser de son travail mal-aimé ?

Elle est devenue princesse et n'a plus eu à travailler

Elle s'est enfuie du palais pour rejoindre sa mère

Le marié avait peur qu'elle devienne comme ses laides tantes filantes

3